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Un exemple éclatant de protection des espèces

Le 3 mars était la "Journée mondiale de la vie sauvage" (UN World Wildlife Day). Cette journée a été instaurée en 1973 dans le cadre de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Cette convention protège les espèces sauvages menacées (animaux et plantes).
La CITES a pour objectif principal de protéger les espèces menacées du commerce et de réglementer la détention et l'élevage. Mais l'intention de protéger les animaux et les plantes menacés d'extinction peut aussi être soutenue à petite échelle dans son propre jardin.

Contribution des jardiniers associés

Certains animaux sauvages se réfugient dans les jardins familiaux, car ils sont chassés de leur habitat traditionnel par l'agriculture et les activités de construction.
En créant des habitats diversifiés, nous pouvons, en tant que famille de jardins familiaux, protéger ces espèces évincées et contribuer à la préservation de la biodiversité.
Pour les hérissons, on laisse les feuilles mortes et les tas de branchages. Les arbustes indigènes et les haies naturelles sont des refuges importants et une source de nourriture pour les oiseaux, et devraient être utilisés à la place des thuyas et des lauriers-cerises. Ces recommandations, ainsi que d'autres recommandations proches de la nature, sont heureusement déjà souvent mises en œuvre.
Dans cet article, nous voulons mettre l'accent sur un petit insecte qui fait partie des espèces menacées. Les jardiniers associés peuvent contribuer à sa préservation en lui offrant des habitats diversifiés et en pratiquant un jardinage proche de la nature.

Un exemple éclatant

Exactement ! Les lucioles sont un hôte rare mais d'autant plus apprécié dans son propre jardin.
Chez les "petites lucioles" (lucioles communes), c'est le mâle volant qui donne son spectacle lumineux en été. Si l'on découvre en revanche une lumière fixe qui brille au sol, il s'agit de la femelle du "grand ver luisant" qui tente d'attirer un partenaire désireux de s'accoupler.
Les vers luisants ne sont pas seulement beaux à voir dans le jardin, ils sont aussi d'importants auxiliaires. Les larves se nourrissent de préférence de limaces et d'escargots qu'elles tuent par leurs morsures empoisonnées.

L'exemple du ver luisant montre à quel point la diversité des habitats dans le jardin est importante.
Son habitat d'origine est constitué de lisières de forêt, de buissons, de prairies humides et de jardins. Au cours de son développement pluriannuel, le ver luisant a besoin de différents habitats.  Il s'agit notamment d'endroits chauds au soleil et d'endroits humides à l'ombre, d'arbustes pour une meilleure vue lors de la recherche d'un partenaire, ainsi que de tas de branches et de murs de pierres sèches pour s'abriter. Pour les lucioles, une prairie de fleurs ou d'herbes serait idéale. Mais au moins dans une partie du jardin, il faudrait offrir un coin sauvage.
Les femelles sont particulièrement attirées par la chaleur dégagée par les tas de déchets de taille abandonnés. Mais il ne faut en aucun cas avoir l'idée de "déplacer" les vers luisants de leur territoire d'origine.
Le plus grand danger pour le ver luisant est l'utilisation d'anti-limaces et d'autres produits phytosanitaires synthétiques. Les engrais minéraux devraient également être remplacés par du compost et des engrais organiques. La pollution lumineuse est également un danger de plus en plus grand pour les insectes utiles lumineux. Les larves sont moins actives à cause de la lumière et la recherche fructueuse de l'accouplement est fortement perturbée. C'est pourquoi l'éclairage artificiel devrait être réduit au maximum. Les sources lumineuses nécessaires ne devraient éclairer que directement le sol. Pour réduire la durée d'éclairage, il est possible d'utiliser des détecteurs de mouvement.

Promouvoir la biodiversité

Même si nous nous sommes limités aujourd'hui au ver luisant, de nombreuses espèces menacées profitent naturellement de la diversité des habitats dans leur propre jardin. Par exemple, les escargots d'herbes avec des murs de pierres sèches sont un refuge idéal pour les espèces de lézards ou un sablonneux est le lieu de nidification idéal pour les abeilles sauvages menacées.

 

Non seulement les animaux mais aussi les plantes sont protégés par la convention sur la protection des espèces. Dans l'esprit de la biodiversité, le jardinier associé peut contribuer à la survie d'espèces rares en diversifiant les variétés d'herbes aromatiques, de fruits, de légumes et d'autres plantes. Échangez vos "trésors" avec vos voisins ou visitez l'une des bourses aux plantes rares pour atteindre cette diversité. Ainsi, les espèces qui ne font pas partie de l'assortiment de masse du marché de la construction et du jardinage sont préservées et offrent à leur tour de la nourriture et des habitats alternatifs aux animaux.

 

La Journée mondiale de la protection des espèces (UN World Wildlife Day) n'est pas seulement une déclaration d'intention des Nations Unies. Nous, les jardiniers associés, pouvons soutenir les espèces sauvages menacées en jardinant de manière naturelle et en proposant une offre diversifiée d'habitats dans notre propre "petit coin de verdure".

Pour vous aider dans la mise en œuvre, nous vous recommandons le guide "Des espaces verts diversifiés" du projet SYM:BIO.

Paroles à la fin de l'année 2023

Chères jardinières, chers jardiniers associés !

J'ai le grand honneur de pouvoir vous adresser pour la première fois des mots de fin d'année dans ma fonction de secrétaire générale.
Après que notre chère Malou Weirich a quitté ses fonctions au milieu de l'année après plus de trois décennies dans cette fonction, j'ai été nommée par l'Assemblée générale de la Fédération Internationale comme nouvelle secrétaire générale. Une tâche qui me remplit de fierté, mais aussi de beaucoup de crainte et de respect, car les traces que j'ai le privilège de suivre sont vraiment grandes.
Néanmoins, je me réjouis beaucoup de relever ce défi pour le bien de la famille internationale des jardins familiaux.

Nous, les jardiniers associés, avons toujours joué un rôle important dans les villes, même si cela est parfois tombé dans l'oubli. En temps de guerre et d'après-guerre, nous étions les garants de l'approvisionnement de la population et les parcelles de terre de récolte se trouvaient partout dans les villes. Une fois la grande misère des guerres surmontée, les jardins familiaux se sont également transformés et sont devenus au fil des décennies dans de nombreux pays davantage des jardins de détente et de loisirs. Mais cette forme évolue également de plus en plus.

Aujourd'hui, nos jardins familiaux sont bien plus que cela et ne peuvent pas être classés dans une catégorie :
Ils sont un refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales qui auraient beaucoup plus de mal à vivre dans les villes sans les jardins familiaux.
Ils sont les poumons verts des villes et contribuent, par leur seule existence, à atténuer le réchauffement des villes.
Ils sont des salles de classe qui permettent à nos enfants de renouer avec la nature.
Elles sont des supermarchés où l'on peut cultiver les meilleurs fruits et légumes, les plus sains.
Ils sont à la fois des centres de fitness et des conseillers de vie.
Ils sont des lieux de détente pour l'ensemble de la population urbaine.
Ce sont des lieux où les gens se rencontrent.

Nos jardins familiaux sont tout cela et bien plus encore, et nous ne devons pas l'oublier.

Les jardins familiaux offrent un habitat à un grand nombre d'animaux et de plantes parce que nous, les jardiniers associés, veillons à une exploitation écologique, sans pesticides et durable de nos jardins. D'une part pour nous-mêmes, mais bien entendu aussi pour les générations futures, afin de leur laisser un environnement vivable. Ce n'est pas un hasard si la biodiversité dans les jardins familiaux est bien plus élevée que dans d'autres zones accessibles au public dans les villes. Nous cultivons nos jardins familiaux depuis plus de 100 ans et disposons donc d'une expertise en matière de gestion durable et écologique de nos jardins.

En permettant à une multitude de plantes de pousser dans nos jardins, les jardins familiaux contribuent à un meilleur climat dans les villes. En ces temps de changement et de réchauffement climatiques, la contribution que nous, les jardiniers associés, pouvons apporter est irremplaçable. C'est l'un des arguments les plus valables pour éviter que les jardins familiaux ne soient repoussés hors des villes, à la périphérie. Car c'est précisément dans les villes, où il est souvent difficile de trouver de la verdure, que nos jardins familiaux peuvent apporter leur contribution à la lutte contre le réchauffement des villes.

Nos jardins familiaux nous donnent la possibilité de cultiver nous-mêmes des fruits et des légumes et de transmettre ce savoir à nos enfants. Savoir exactement d'où proviennent les produits récoltés et avec quoi ils ont été traités est une valeur qui n'a presque pas de prix. Parallèlement à la récolte, nous savons également comment conserver ces aliments, ce qui est souvent considéré comme un savoir "ancien". Mais c'est aussi en temps de crise que les récoltes du jardin familial peuvent apporter un adoucissement dans des situations difficiles.
Sans parler des avantages pour la santé qu'apporte le jardin familial. L'exercice physique en soi est déjà bon pour la santé et le fait de le faire à l'air libre augmente encore énormément cette valeur. De nombreuses études démontrent que le jardinage a un effet positif non seulement sur la santé physique, mais aussi sur la santé mentale.
Dans les jardins familiaux, cet effet est décuplé par l'environnement qu'offre l'association de jardins familiaux.
Car nous ne devons pas oublier une chose :
Les associations de jardins familiaux font partie d'un mouvement social qui vient du fond du cœur. Dans l'association, les gens se rencontrent, se réunissent pour bavarder, échanger des expériences et aussi pour s'entraider. Ce qui manque à de nombreuses personnes dans l'anonymat des grandes villes se trouve dans les jardins familiaux. Un voisinage où l'on prend soin les uns des autres, où l'on s'aide et se soutient mutuellement, un lieu de rencontre et de cohabitation.
Nous ne devons pas perdre de vue ce fait, même en ces temps où des mots clés tels que changement climatique, réchauffement de la planète, mais aussi renchérissement et inflation répandent partout la terreur.

La cohabitation est également l'un des nombreux aspects positifs que l'on peut constater lors des rencontres des jardiniers associés internationaux dans le cadre de la Fédération Internationale. Les rencontres internationales sont marquées par un élan positif pour travailler ensemble à la progression du mouvement des jardins familiaux.
Aussi différents que puissent être nos jardins familiaux dans les différents pays, nous travaillons tous dur pour rendre notre mouvement des jardins familiaux visible au niveau national et international et pour rendre sa valeur évidente également pour les non jardiniers.
Ensemble, nous pouvons faire beaucoup plus pour notre famille de jardins familiaux que si nous étions seuls.

Dans l'esprit de cette réflexion sur ce que nous avons en commun, je vous souhaite, à vous et à vos proches, un joyeux Noël et tout l'amour et la santé possibles pour la nouvelle année 2024.

Sylvia Wohatschek
Secrétaire générale, Fédération Internationale des Jardins Familiaux

Appel des ONG membres du Comité Crise environnementale et sanitaire de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe

Ci-dessous vous trouvez la résolution adoptée par les ONG engagées au sein de la Commission Crise environnementale et sanitaire de la Conférence des OING du Conseil de l'Europe en tant que contribution au Sommet qui se tient actuellement à Dubaï.

Appel des ONG membres du Comité Crise environnementale et sanitaire
de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe
en vue de la COP 28
qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023

Pour une action urgente, locale et systémique

La COP28 fera le premier bilan de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, à mi-parcours de l’Agenda 2030, alors même que les températures mondiales et les émissions de gaz à effet de serre battent des records. Les catastrophes naturelles provoquées par des événements climatiques extrêmes s’aggravent et se conjuguent  à la menace d’effondrement  des calottes glaciaires et celle de la fonte du pergélisol, libératrice de méthane et de pathogènes. Elles augmentent la perte de ressources naturelles liée à la réduction de la biodiversité, à la pollution de l’air et de l’eau ainsi qu’à la dégradation lente des sols et des sous-sols.
Aujourd’hui alarmées par le faible engagement des Etats Parties confirmé par le Rapport sur les écarts d'émissions du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) du 20 novembre 2023 qui fait redouter une augmentation de la température de 2,5 à 2,9°C, bien au-delà de la limite du 1,5°C fixée par l’Accord de Paris,
les ONG membres du Comité Crise environnementale et sanitaire appellent à une action urgente, locale et systémique, fondée sur 4 priorités :

 

1. Penser globalement et agir localement, de manière transversale,  avec une mobilisation forte de la société civile

Actuellement, les villes concentrent 80 % de la richesse mondiale. Elles accueilleront près de 70 % de la population d’ici 2050, faisant de l’urbanisation un défi historique. Elles sont aujourd’hui responsables de la consommation des deux tiers de l’énergie mondiale, et de 70% des émissions mondiales annuelles. C’est donc bien dans les villes et les régions que se joue le défi, et qu’il faut le gagner. 

La grande majorité des pouvoirs locaux et régionaux appellent à des actions décisives pour  protéger les populations et leur cadre de vie. Tous sont prêts à jouer leur rôle pour contenir à court terme les effets immédiats du changement climatique, pour agir à moyen et long terme en faveur d’un développement responsable. Tous s’accordent à être les protagonistes des actions et des politiques entreprises et planifiées au niveau mondial. Le rôle de l’administration locale est essentiel car il s’agit de la couche de gouvernement la plus proche de la population, qui dispose d’un pouvoir décisionnel et de dépense souvent important. Tous doivent agir en lien avec la société civile.

 

2. Promouvoir une action systémique et une synergie entre  prévention et adaptation

Les Objectifs du Développement durable  recommandent d’accélérer la transition énergétique et de réduire les émissions avant 2030 par une approche « englobant la nature, les personnes, les vies et les moyens de subsistance au cœur de l’action climatique ».

Nos ONG appellent à l’adoption

- de plans de prévention des risques régionaux et locaux qui développent une synergie entre atténuation et adaptation, établis en lien avec la population pour cuirasser la résilience des territoires ;

- d’un volet systématique d’adaptation aux prévisions les plus pessimistes dans les  plans d’aménagement et d’urbanisme, les plans de prévention contre les risques naturels, industriels et de santé, les projets de construction et de rénovation de l’habitat, les plans de sauvegarde de l’agriculture  jumelée à la protection de la biodiversité ;

- d’une focale permanente sur les enjeux climatiques dans l'éducation et la formation pour construire une culture climatique citoyenne et développer les compétences nécessaires à la transition climatique ;

- d’un portail vers des mesures pilotes, qui associe l'ensemble des services et des opérateurs compétents, pour en faire le guichet unique d'un service public et individuel de l'adaptation ;

- d’un outil statistique de suivi de secteurs tels que ceux de l’industrie et du tourisme, afin de construire des analyses prospectives et une stratégie d'adaptation et de sauvegarde efficace.

 

3. Fonder la transition sur la sobriété et la mise en place d’une économie circulaire

Les difficultés économiques et financières de la plupart des états appellent à une production de richesse générée par la limitation du gaspillage d’énergie, mais aussi par une économie circulaire qui rejette le dumping social et environnemental et qui mobilise l’ensemble de la population.

Nos ONG appellent à

- une plus grande implication de la recherche fondamentale et appliquée sur la sobriété, une diffusion et une vulgarisation systématiques des travaux effectués et d’exemples de bonnes pratiques avec le recours à des professionnels qualifiés pour guider la transition de manière transversale ;

- des choix et des politiques, conçus avec la participation active des usagers pour soutenir une économie circulaire et sociale effective, favorisant de nouvelles formes d’emploi et de développement ;

- des actions transversales coordonnées et intégrées à tous les niveaux d’administration territoriale, qui rassemblent secteurs public et privé, décideurs politiques et citoyens.

 

4. Promouvoir un changement de paradigme centré sur la santé

Nos ONG se félicitent de la journée dédiée par la COP28 à la santé. Elles appellent à l’adoption

- d’outils juridiques cohérents capable de favoriser la résilience par une action commune à tous les niveaux de territoire, dans tous les secteurs de la santé humaine et environnementale impactés par le dérèglement climatique, conformément au principe «One Health»,

- d’une anticipation du risque sanitaire basé sur les prévisions les plus pessimistes pour les malades et les personnes en situation de handicap, les jeunes enfants et les personnes âgées qui souffrent plus intensément des vagues de chaleur, de la précarité énergétique et de l’accroissement de la pollution de l’air. Son inscription doit être systématique à l’ordre du jour de l’ensemble des organes de l’écosystème sanitaire.

- d’un appui à la conception de villes inclusives fondées sur le renforcement de la famille pour répondre aux risques sanitaires (Cf. Alliance mondiale de la Déclaration de Venise)


Chaque instant gagné est crucial. Des actions et des accords sont nécessaires à l’échelle mondiale mais ils ne peuvent être efficaces qu’au niveau local, avec une approche systémique et l’appui de la société civile, selon le principe de subsidiarité.

C’est l’appel que nous lançons aux négociateurs et aux chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Dubaï.

Committee on Environmental and Health crisis : Governance and solidarity challenges
Comité Crise environnementale et sanitaire : Enjeux de gouvernance et solidarité

Journée Internationale du Benevolat (JIB) 5 décembre 2023

SEMAINE DU BÉNÉVOLAT - Royaume-Uni du 1er au 7 juillet 2023

Quel est le but de ces événements ? Elles ont lieu chaque année en reconnaissance de la contribution des bénévoles dans tous les domaines de la communauté pour améliorer la vie des gens, et pour leur dire un grand merci.

La Journée internationale des bénévoles a été désignée par les Nations unies en 1985 comme une journée d'observation internationale pour célébrer le pouvoir et le potentiel du bénévolat. La semaine du bénévolat au Royaume-Uni en 2023 en est à sa 39e édition et a généralement des thèmes tels que la sensibilisation au bénévolat, le pouvoir de la jeunesse et son influence dans le secteur du bénévolat.

Au Royaume-Uni, des personnes de tous horizons se portent volontaires à tous les niveaux pour améliorer et aider les communautés de différentes manières. Ce bénévolat est inestimable, car sinon beaucoup se passeraient de cette aide nécessaire et la vie serait beaucoup plus difficile pour beaucoup d'autres si le bénévolat n'existait pas.

Le bénévolat n'aide pas seulement les autres, il peut aussi être bénéfique pour le bien-être du bénévole lui-même. Il est dans la nature humaine de se sentir bien après avoir aidé quelqu'un. Les bénévoles peuvent acquérir de nouvelles compétences et améliorer leur confiance en eux.

On estime que plus de 16 millions de personnes ont fait du bénévolat en 2020/2021 et que la plupart des gens ont fait du bénévolat sous une forme ou une autre à un moment donné de leur vie.

Il existe de nombreuses petites organisations et groupes caritatifs qui opèrent dans le secteur du bénévolat, la majorité du personnel de ces organisations étant des bénévoles. Il existe même une organisation, le National Council of Voluntary Organisation (Conseil national des organisations bénévoles), qui défend les intérêts de nombre de ces petits groupes en les conseillant sur leur fonctionnement.

Ces petites organisations opèrent cependant dans de nombreux domaines de la communauté, tels que la prise en charge des personnes vulnérables, l'aide à ceux qui ont du mal à maîtriser leur vie ou qui ne peuvent pas se permettre des conseils civils et juridiques. Des groupes qui aident les personnes âgées à se déplacer et à se nourrir et d'autres groupes qui aident les personnes moins chanceuses que nous, qui ont connu des moments difficiles et vivent dans la rue.

De nombreux bénévoles travaillent même dans des organisations plus importantes, comme le National Health Service, et certaines grandes entreprises organisent des journées de bénévolat pour apporter des améliorations à la communauté dans le cadre de leur engagement communautaire.

Il existe des groupes qui améliorent notre environnement, comme les groupes communautaires "In Bloom", qui s'efforcent d'améliorer l'esthétique de l'environnement local pour le bien-être de la communauté. La liste est infinie.

La National Allotment Society britannique (fédération britannique des jardins familiaux) est principalement gérée par des bénévoles, la grande majorité de ses membres étant engagés bénévolement sous une forme ou une autre. De nombreux ensembles de jardins familiaux au Royaume-Uni sont également gérés, entretenus et améliorés par des bénévoles, protégeant et améliorant ainsi les jardins familiaux existants dans le pays pour le bénéfice des générations futures. En outre, ils améliorent l'environnement, fournissent des aliments frais produits localement, contribuent à la lutte contre le changement climatique, améliorent la biodiversité, le bien-être de nombreux membres de la communauté et la liste est longue.

Tout se résume à l'instinct et au désir d'aider les autres et à la volonté d'améliorer ce que nous avons déjà.

Bravo à tous les bénévoles, votre travail est inestimable et très apprécié.

Nos aires de jardin doivent devenir des joyaux de la végétation urbaine

Otmar Halfmann, VP SFGV | FSJF

Les réflexions suivantes pour l'orientation de notre mouvement des jardins familiaux se basent sur des expériences et des impressions directes provenant de l'environnement suisse. Voilà pourquoi il faut évaluer dans quelle mesure elles sont entièrement ou partiellement transposables à d'autres pays européens.

Pour les membres et les fonctionnaires de notre paysage associatif suisse, il se fait en outre douloureusement sentir qu'il n'existe pas de législation nationale sur laquelle nos jardins familiaux puissent s'appuyer, mais qu'à l'exception du canton de Bâle-Ville, qui connaît un ancrage constitutionnel de la surface existante de jardins familiaux comme droits acquis, il n'existe que diverses réglementations officielles ou même ... comme dans le cas du site où ma femme et moi exploitons notre parcelle ... aucune.
Cela complique inévitablement l'échange d'expériences entre nos fonctionnaires, car pour traiter un sujet au niveau national, il faut toujours connaître les particularités locales et les garder à l'esprit.
Dans ces conditions, il est beaucoup plus difficile de développer ou de formuler des objectifs généraux et concrets que lorsqu’ un cadre légal existe au niveau national.
Mais ce n'est pas tout : l'ampleur de l'intervention des autorités peut également varier ; à titre d'exemple, dans un canton, les listes d'attente pour les parcelles sont gérées par le service municipal des espaces verts et de nouveaux membres sont attribués aux associations par les autorités en cas de changement de locataire.

Il est réjouissant de constater que l'intérêt pour la possession d'une parcelle de jardin ne faiblit pas. Après un pic en 2021 [Corona ...], l'excédent de la demande dans les agglomérations s'élève toujours à plus de 20,0%.
En revanche, nous perdons chaque jour plus de 10,0 ha d'espace libre en raison de la construction ou de l'imperméabilisation pour des projets d'infrastructure, et ce principalement dans les régions non alpines déjà densément peuplées.
De plus, la population résidente [aujourd'hui près de 9,0 millions ...] continue d'augmenter rapidement ; à cela s'ajoute un "trafic frontalier" de bientôt un demi-million [pour 5,0 millions d'employés, cela correspond à près de 10,0 % ...] de personnes vivant en France, en Italie ou en Allemagne, qui viennent chaque jour en Suisse pour travailler - le plus souvent en voiture.
En outre, la renaturation légitime des cours d'eau ou des berges et la protection particulière des espaces riches en espèces nécessitent de la surface.
Et les besoins de loisirs excessifs et majoritairement commercialisés ne peuvent pas non plus se passer de la consommation de surface, de constructions ou de l'imperméabilisation des sols.

La situation de départ pour trouver une orientation à moyen terme pour notre mouvement des jardins familiaux est encore compliquée par des directives écologiques pour l'exploitation des parcelles - bien sûr indiscutables, mais qui varient d'un canton à l'autre. Des directives qui, à leur tour, entraînent malheureusement une augmentation des conflits au sein des associations elles-mêmes.
Cette augmentation des conflits et les exigences techniques et administratives croissantes posées aux comités des associations s'accompagnent d'un manque croissant de membres prêts à se mettre à disposition pour une fonction bénévole.
Ce manque va encore s'aggraver dans les années à venir, car l'évolution démographique nous fait perdre chaque jour des fonctionnaires en fonction depuis de nombreuses années.

Après ces quelques mots clés sur l'état des lieux", passons maintenant à l'organisation de l'avenir :

Augmenter les cotisations des associations
Pour pouvoir agir sur les différents "fronts", les associations ont besoin de ressources. Si celles-ci ne sont pas disponibles au sein de l'association, par manque de personnes compétentes ou qualifiées, il faut faire appel à des prestataires de services ou à des artisans.
Si l'association ne dispose pas des moyens nécessaires, elle se trouve dans une spirale menant à l'implosion, suivant parfois une période d'atrophie.
Disposer de revenus réguliers suffisants est la condition sine qua non pour faire face à diverses exigences - existentielles.

Soulager les bénévoles et renforcer l'autogestion de l'association
Pour les grandes associations avec des centaines de locataires répartis sur plusieurs terrains, la prise en charge d'une fonction au sein du comité directeur peut souvent exiger un travail à temps plein, et ce d'autant plus que les infractions aux règles, les arbitrages entre locataires, l'application des directives des autorités ou des règlements et les litiges juridiques augmentent.
Pour éviter que de plus en plus de personnes engagées n'abandonnent après une courte période au sein du comité, il faut soit rémunérer ces tâches adéquatement [dans la mesure où les membres disposent de la marge de manœuvre nécessaire en termes de temps et de qualifications professionnelles ...], soit, mieux encore, les externaliser complètement de l'association vers des tiers. On externalise ainsi les "champs de mines" pour les conflits et on protège ainsi la cohésion.
En même temps, le comité directeur dispose ainsi de plus de temps pour les questions de jardinage ou de construction.

Participation à l'aménagement du territoire
Si les relations de bail entre l'association et le propriétaire du terrain ne sont pas garantis à long terme ou si des constructions sont prévues, il est indispensable de travailler de manière proactive au niveau communal.
C'est la seule façon de protéger l'association contre les surprises, les membres contre les déceptions et d'éviter les mauvais investissements au niveau collectif et individuel.
Si la destruction d'un terrain est identifiée à temps, il est beaucoup plus facile d'entamer des négociations pour obtenir des surfaces de remplacement, que si le temps ne nous laisse plus aucune marge de manœuvre.
Si, dans une commune*, les citoyens ont déjà approuvé à plusieurs reprises une construction qui rase l'ensemble de jardins, il est déjà trop tard pour une protestation médiatique et une éventuelle compassion pour les personnes concernées n'est plus d'aucune utilité à ce moment-là.
Dans une agglomération suisse, le membre local de notre comité qui y est responsable estime par exemple qu'environ 1/3 des sites actuels sont menacés. Dans une telle situation, les comités doivent pouvoir se concentrer en priorité et avec toutes les capacités disponibles pour trouver des solutions.
*Avec la "démocratie directe", le pouvoir de décision pour les modifications des plans de zones communaux revient aux électeurs.

Soigner les partenariats d'alliance
Une votation importante organisée l'année dernière dans quatre communes de l'agglomération zurichoise sur la modification du plan de zone à cause d’ une zone de loisirs, qui concernait également un  ensemble  de jardins locaux , montre à quel point nous avons besoin d'alliances.
Après qu'un référendum ait été lancé par des organisations de protection de la nature renommées et des personnes respectées localement, principalement en raison de la biodiversité dans la zone concernée, seule une très faible majorité a voté pour la préservation de ce "poumon vert".
Si ce partenariat n'avait pas existé, l'association aurait été dépassée par les événements. Rien que pour la conservation des parcelles de jardin, il n'y aurait même pas eu de référendum.
Même si ces constatations sont désagréables à entendre, elles correspondent à la réalité... malheureusement.
Dans une autre grande ville, les électeurs viennent de se prononcer en faveur de deux lotissements au détriment de deux ensembles de jardins. Là où les logements sont rares et chers, tout projet susceptible d'atténuer cette situation est accepté.
Là où il y a des chances de lancer des actions juridiques contre des projets, cela ne sera possible qu'avec l'aide de partenaires parmi les nombreuses organisations de protection de la nature.

Absorber les projets de protection de la nature et les initiatives sociales
Nous faisons déjà beaucoup en matière de protection des espèces, mais beaucoup ne suffit pas : il faut multiplier les efforts pour créer et entretenir des niches écologiques dans les aires de jardins.
L'orientation médiatique et communicative à ce sujet est également de plus en plus importante ; non seulement l'information en soi, mais aussi son actualisation permanente.
Sur quel site trouve-t-on déjà aujourd'hui une affiche telle que : "Lors de notre dernier comptage des hérissons au mois de mai, nous avons observé 34 spécimens ; comme nous pouvons partir d'un facteur "5" en ce qui concerne la population réelle, il y a 180 hérissons sur ce site, ce qui signifie 2 hérissons par parcelle et par locataire" ?
Partout où, dans le quartier ou dans l'environnement communal - y compris dans les écoles -, le thème de la biodiversité [... également pour les plantes] ou de sa préservation est abordé, nous devons être spontanément présents dans l'esprit de la population en tant qu'interlocuteur possible et partenaire éventuel.
Cette ouverture est également importante pour les initiatives sociales. Dans ce contexte, les efforts d'intégration des réfugiés sont actuellement au premier plan, mais l'éventail est très large et dépend aussi des conditions locales [Y a- t- il par exemple un jardin d'enfants au coin de la rue qui cherche précisément un jardin pédagogique pour les enfants ?]

Ouverture et circulation, ... là où c'est nécessaire.
Le terrain où je jardine se compose de deux zones, séparées par une route. Cette route est aussi la voie de communication vers la forêt locale et qui est un espace de détente pour d'innombrables promeneurs.
Si cette route n'existait pas, il serait indispensable de traverser notre site : la liaison la plus courte entre deux points est et reste une ligne. Nous ne suscitons pas la sympathie du public si nos concitoyens doivent par exemple faire 800 mètres pour contourner un ensemble de jardins avant d'atteindre le terrain de sport, le cimetière ou la salle polyvalente.
Bien entendu, les passages ont des conséquences, surtout lorsqu'ils concernent des sites existant depuis des décennies : Clôtures, déchets, vandalisme et sécurité sont autant de défis à relever. Trouver une solution à ce problème avec les autorités est la voie constructive, refuser catégoriquement le passage est contre-productif. Le soutien passif ou, mieux encore, actif de la population et de nos voisins directs est indispensable pour le maintien ou l'éventuel développement de nos sites.
Il en va de même pour les ouvertures. Dans le cadre d'un nouveau projet d'urbanisation, le service horticole de la ville, impliqué dans la planification, mettra en œuvre un "paysage de jardins" ouvert. Dans cette zone, il y aura des îlots de jardins. Il en résultera une zone ouverte et verte qui répondra aux besoins de détente des riverains. Par analogie avec le passage, de telles ouvertures posent des problèmes inconnus jusqu'à présent, non seulement pour les associations, mais aussi pour la commune, auxquels il faut répondre par de nouvelles solutions, car tout ce qui est nouveau ne peut ou ne doit pas toujours fonctionner immédiatement et de lui-même. Des adaptations à de nouvelles nécessités en sont inévitablement la conséquence.
Insister sur la tradition des "gated communities" en tant que droit coutumier est sans espoir et ne génère que de la résistance de la part de la collectivité.

Déconstruction conséquente en cas d'abandon de la parcelle
Si nous voulons nous opposer de manière crédible aux constructions, nous devons d'abord montrer nous-mêmes que nous limitons au maximum les constructions et l'imperméabilisation dans nos sites, c'est-à-dire que nous les réduisons souvent.
Actuellement, de plus en plus- et cela continue- de maisons de jardin se transforment en résidences de vacances dans l'opinion publique et dans les médias - et c'est la seule chose qui compte -.
Il est décourageant de constater que de grands services horticoles municipaux imposent désormais des conditions de démolition lors du changement de locataire : les associations ont perdu l'initiative il y a des décennies déjà ; nous devons impérativement la retrouver.
Il est avant tout nécessaire de revenir à la modération en matière de construction afin d'éviter les conflits entre l'association et les membres trop engagés dans leur désir de construction : Les conflits ne se terminent pas devant les tribunaux à cause d'un "chardon" enlevé tardivement, mais presque exclusivement à la suite d'infractions aux directives de construction, etc.

Répartition des grandes parcelles avant la réattribution
Compte tenu tant de l'excédent persistant de la demande pour obtenir une parcelle que de la jeune génération destinée à prendre la relève qui est de plus en plus sollicitée sur le plan professionnel, il faudrait - si les conditions de départ sont réunies - démolir les anciennes maisons de jardin et diviser les grandes parcelles.
Les nouvelles parcelles ainsi réduites doivent être louées de préférence uniquement avec des abris de jardin appartenant à l'association ou définis avec précision.

Développer et mettre en œuvre des concepts d'aménagement et d'entretien
Malheureusement, je ne connais aucune association qui dispose d'un concept d'aménagement à long terme. Cette exigence prend de plus en plus d'importance au fur et à mesure que, entre autres, les arbustes indigènes et les "éco-niches" gagnent en importance pour la protection des espèces.
Un tel concept doit également tenir compte du nombre croissant de changements de locataires. Avec le départ de la génération du "baby-boom", les rapports de fermage qui duraient depuis des  décennies disparaissent [malheureusement ...].

De même, l'entretien des installations et des bâtiments communautaires est souvent réactif. Je ne connais pas de concepts d'entretien proactifs. Plus nos sites existent longtemps, plus le temps "use" les bâtiments, les clôtures, les chemins ou encore les haies.
Tous ces objets et leur état déploient leurs effets sur l'apparence que donne le site.

Assurer une priorité aux espaces communs
Sur la base de ma propre expérience, je peux constater que le temps de travail par mètre carré de surface de jardin est à peu près équivalent à celui que je dois consacrer à une exécution soigneuse des "corvées" à l'extérieur ou à proximité de notre parcelle [à nouveau par mètre carré ...].
Ce point est majoritairement sous-estimé dans les délais impartis aux tâches collectives. Ici aussi, ce n'est pas la parcelle entretenue qui est représentative de l'aire de jardins et de la bienveillance de tiers, mais l'image globale.
En première instance, nous tous ne sommes pas locataires d'une parcelle, mais membres d'une association. Ce n'est que grâce à l'existence de l'association et à la surface qu'elle prend en location qu'une parcelle individuelle peut être mise à la disposition d’une personne individuelle comme lieu de retraite dans la verdure.

Imposer des critères d'attribution des parcelles
Les parcelles ne doivent être attribuées qu'aux personnes qui se qualifient pour devenir membres d’une association.
Sans période d'essai, cela ne pourra pas aboutir à un résultat objectif. Ce n'est qu'après une année de "candidature" qu'un contrat de location à durée indéterminée devrait être proposé.
D'innombrables déceptions pourraient ainsi être évitées.
Malheureusement, en raison de la forte demande et de l'attrait de cabanes de jardin surdimensionnées, l'habitude s'est répandue - malgré les nombreuses barrières judicieuses développées par les comités d'association avisés - que le locataire précédent participe de manière déterminante à la décision de savoir qui doit reprendre sa parcelle [et la cabane de jardin ...] en fonction du montant de l'acompte.
Il faut mettre un terme à cette pratique.
Remarque : il est nettement plus facile pour une régie immobilière externe de mettre cela en œuvre que pour un président qui a en face de lui une personne qui a été voisin de parcelle depuis des décennies, ce qui souligne à nouveau combien il peut être judicieux d'opter pour une externalisation des tâches administratives.

Adaptations du droit d'utilisation pour les parcelles
Là où de nouvelles aires de jardins sont créées, principalement en remplacement de surfaces existantes, les associations de taille raisonnable ont la possibilité de renoncer à des contrats de sous-location pour les parcelles et de lier un droit à l'utilisation horticole d'une surface à définir à l'affiliation à l'association. On évite ainsi le lien malheureux entre le droit de fermage et le droit d'association et on évite aussi en conséquence la problématique des "fermiers", qui ne se laissent pas intégrer dans l'association, comme il n’y a plus que des membres.
Certes, l'exploitation d'une telle option n'est possible que très lentement et présuppose des conditions particulières, notamment en ce qui concerne le service municipal des espaces verts compétent, qui représente la plupart du temps le propriétaire du terrain.

Encadrement des nouveaux membres
Les nouveaux membres sont généralement laissés seuls avec un tas de documents et l'indication de demander s'il y a quelque chose qu'ils ne comprennent pas ou qu'ils souhaitent modifier.
Cela ne suffit manifestement pas : Les nouveaux membres ayant des connaissances limitées de la langue du pays sont ainsi dépassés. Il est compréhensible qu'en matière de jardinage, ils se réfèrent d'abord à ce qu'ils ont appris dans leur espace culturel.
Même si les restrictions linguistiques disparaissent, nous devons nous occuper de manière approfondie de l'introduction des "nouveaux" et, lorsque des membres expérimentés sont disponibles, il est judicieux de leur confier de telles tâches d'encadrement.
Si, en tant que nouveau venu, on a acheté une "émeraude thuya" dans la jardinerie la plus proche et qu'on n'apprend qu'après des semaines, lors d'une visite d’inspection des jardins, que sa plantation est interdite à Zurich, le conflit est programmé d'avance.

Critères de délimitation
En Suisse, nous avons des milliers d’aires de jardins "sauvages", rien que dans notre petite ville, il y a une grande zone et au moins trois petites zones.
De chaque côté de l'autoroute qui traverse notre localité se trouve également un soi-disant ensemble de jardins. L'image que donnent ces "jardins" fait pitié. De telles zones, devant lesquelles passent chaque jour des milliers de personnes, déterminent la formation de l'opinion, que nous le voulions ou non.
Le fait que ces "associations" ne fassent pas partie de notre fédération n'est pas transmissible, comment le serait-il ?
Sur ce point, nous devons développer des critères de délimitation. Pour cela, il faut définir des normes et les mettre en œuvre progressivement.
Parallèlement à la mise en œuvre, celle-ci doit être accompagnée de contenus de communication appropriés.
De même, les sites eux-mêmes doivent faire référence à ces normes dans leurs interfaces avec le public.
C'est la seule façon de créer des signes distinctifs et de permettre une différenciation par nos concitoyens.

Le mouvement des jardins familiaux et de nombreuses associations sont actifs depuis plus de cent ans, notre fédération fêtera son centenaire en 2025.
Grâce à cent ans d'expérience, nous devrions être en mesure de nous adapter avec succès aux changements des conditions générales et à une concurrence nettement plus forte en matière d'utilisation des sols.

Otmar Halfmann, VP SFGV | FSJF - Trait d-Union no. 79

Note 1 : L'auteur se sent obligé d'utiliser le masculin générique et vous prie de comprendre que, pour des raisons d'âge, il souhaite renoncer aux astérisques de genre.
Note 2 : Cet article n'est pas une prise de position de la FSFM | FSJF, il reflète uniquement les opinions personnelles de l'auteur.

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